J’ai tellement d’idées pour aider le patois à survivre. Mais je me sens si isolé, peut-être parce que je le veux bien ? Non, pas seulement. Les initiatives sont diverses mais peu « rassemblantes ». « Mais qu’est-ce qui est capable
Savièse est en train de changer à grand pas. Dans trente ans, la commune ne sera plus
Cette vie du passé me fascine. Cette vie est aussi liée à une langue où tout avait un nom, mystérieux, venu du passé lointain, transmis de manière orale de génération en génération et que nous sommes sur le point d’oublier.
Nous sommes en train de perdre notre autonomie d’homme libre. Ecce Homo, pouvait-on dire d’un Saviésan autrefois. Un homme libre, qui se prend en charge dans sa survie, en communauté et dans
Que le monde change. Que des dépendances et des liens autres, de toutes sortes, se tissent entre les humains, c’est très bien. Mais des trésors ont été forgés, des tapis d’orient ont été tissés main pendant des siècles et nous les laissons disparaître dans l’oubli, étourdis par la fuite à la consommation et à la facilité de la vie moderne. Plus que jamais, en ce tournant de civilisation, les vieux ont besoin de notre attention. Ils nous permettront de faire le bilan sur notre civilisation, de la scanner à l’aune de cette humanité du terroir, tissée
Quelle humanité hier ?
Quelle humanité à garder, pour le bien de notre communauté et de chacun ?
Une humanité à l’échelle humaine, est-il besoin de le préciser ?